Description
Novembre 1869, Messimy, France
En revenant de sa forge, Firmin Métailler découvre avec horreur le cadavre de son épouse Amélie, affaissé devant son métier à tisser. Pour quelle raison a-t-on assassiné une humble veloutière qui ne quittait jamais ni sa maison ni son village? Sa fille Aiglantine fait prévenir le maréchal des logis-chef, Émilien Gontard, de la brigade de Vaugneray, un coteau voisin. Plusieurs faits attisent immédiatement sa curiosité: que s’est-il passé trois décennies auparavant pour qu’Amélie soit revenue dans son village, moins d’un an après avoir été embauchée comme femme de chambre à Lyon? Et pourquoi, après avoir épousé Firmin, s’est-elle réfugiée dans un parfait silence que personne n’a jamais réussi à percer? Et quels événements ont contraint sa fille Aiglantine à fuir ce même village douze ans plus tôt pour en revenir après trois ans? Depuis, ne se consacrant qu’au tissage de velours de soie uni, Aiglantine fait de sa solitude une carapace protectrice, bannissant de sa mémoire de douloureux souvenirs.
Un jour, en vidant une malle qui appartenait à sa mère, la jeune femme trouve une lettre témoignant d’une liaison entretenue avec un homme de bonne famille. Cette surprenante révélation d’outre-tombe a-t-elle à voir avec sa mort? De son côté, Émilien Gontard réunit de peine et de misères de maigres indices. Mais il persévère… Époux lui-même d’une veloutière, il se jure d’arrêter le coupable. Enfin, quelques pistes le guideront dans le monde des artisans du tissu, auprès d’une riche famille de soyeux.
Puis, au cours d’une visite chez ses anciens patrons, Aiglantine fait une découverte qui la replonge dans son passé. Ébranlée, elle ne peut taire ces événements qui ont brisé sa vie et se confie au maréchal des logis-chef. Quand ce dernier apprend qu’un autre membre de la famille vient d’être victime d’un crime, il ne doute plus que certains secrets profondément enfouis sont à l’origine du meurtre de la tisserande.
Solidement planté dans la pittoresque région des monts du Lyonnais, le roman Le Secret d’Aiglantine est un véritable polar historique qui fait revivre l’art disparu du tissage du velours de soie dans les campagnes. Il nous fait évoluer sans peine dans un univers ténébreux où les interrogations s’entremêlent comme les fils d’un tissu savamment ouvragé.
Ce qu’on en dit sur le web et dans les médias
- Le site de l’AREQ (Association des retraités de l’éducation du Québec), on nous en parle dans les Lectures de Claire. Pour lire le compte-rendu, cliquez ICI.
- Les Mille et une pages LM nous offrent le commentaire de Lynda Massicotte. Pour le lire, cliquez ICI.
- Une belle recension de Brigitte Demers sur le blog littéraire Au boulevard du livre, à lire ICI.
- Ismène Toussaint: «Nicole Provence a choisi ses plus beaux fils de soie de couleur pour broder cette tapisserie chatoyante, où des personnages aux destins entrelacés s’animent…» Pour l’article complet, cliquez ICI.
- Sur le blog Leslecturesdecerise74 : «Un véritable COUP DE COEUR et que j’ai lu pratiquement d’une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer tant j’avais hâte d’en connaître le dénouement.» Pour lire l’article complet, cliquez ICI.