Description
Bretagne, 1928. Rose et François s’aiment en secret, même si un gouffre les sépare. Elle, fille du propriétaire de la conserverie locale, sait que son père est un homme important et qu’elle doit marier quelqu’un de leur rang. Lui, fils de marin, pressent que son avenir auprès de cette jolie blonde n’a rien d’assuré. Les bourgeoises épousent rarement des miséreux…
Un jour, l’apprenti menuisier apprend qu’on cherche des candidats pour pêcher la langouste à l’île Saint-Paul, dans les mers australes. Il s’agit de l’occasion rêvée de partir avec sa dulcinée, loin des interdits qui se dressent entre eux. Le couple s’engage donc comme main-d’œuvre et vogue vers cette contrée éloignée, riche de promesses. Mais l’île est lugubre, hostile, soumise en permanence à des vents tempétueux. Tous ceux qui s’y sont exilés ploient sous le poids des blessures et de la solitude. Toutefois, les manifestations d’entraide et d’empathie des autres travailleurs saisonniers adoucissent leur isolement. Au terme de la campagne, quelques colons, dont Rose et François, accepteront de prolonger leur séjour afin d’entretenir les installations durant l’hiver.
Seuls et oubliés, ils verront cette terre du bout du monde rebattre les cartes de leur destinée…
Armelle Guilcher est née en Bretagne, où elle vit toujours. Elle présente ici un roman historique bien ficelé, aux accents romantiques, se déroulant sur une île sauvage ayant le pouvoir de détruire ceux qui ont l’audace de vouloir la dompter.